Fin du Façonnage

Après le vidage, la sculpture peut aborder la phase de finition du façonnage.
A ce stade, son mouvement est limité par la raideur de la terre qui sèche petit à petit.

Reprise des déformations suite au vidage.
Modification des courbes et des états de surface suite à la soudure de fin du vidage.

La principale fonction de cette fin de façonnage est de reprendre les modifications liées au vidage, en particulier pour les soudures des pièces découpées et les déformations éventuelles qui sont consécutives à l’amincissement des parois.

La sculpture n’a pas encore été inclinée, le dessous est tel que depuis le façonnage

Quand le façonnage est à peu près achevé dans la position normale de la sculpture, si la terre est suffisamment ferme pour une manipulation, c’est alors le moment de faire un travail, par dessous, de la face cachée de la sculpture. Il faut alors l’incliner, ce qui est toujours une manœuvre délicate.

Inclinaison de la sculpture …
Identification des défauts et réparations à faire …
Remouillage de la terre pour les finitions …

Réparations proprement dites.

Cependant, à ce stade, la terre est déjà relativement sèche, et de moins en moins ductile. C’est pourquoi il arrive souvent de petits accidents quand on tente d’incliner la sculpture.

 

La sculpture est maintenant vidée, il faut la retravailler par dessous.

La manipulation de la terre trop peu ductile a conduit à une rupture…
Le retravail par dessous est achevé, la sculpture doit être remise en place…
Remise en position de la sculpture…
Réparation des conséquences de la manipulation initiale.

Parfois, les accidents sont bien plus difficiles à réparer, quand la terre est particulièrement sèche.

 

 

 

 

 

 

Quand le Façonnage est quasiment achevé, et que la terre devient difficile à travailler mais qu’elle est encore facile à graver, c’est le moment de signer la sculpture !

Son mouvement, interrompu par le séchage, n’est plus visible à l’œil,… mais l’énergie de ce mouvement poursuit son œuvre à l’intérieur de la sculpture.

L’agréable moment de la signature